La médecine de la lenteur

L’autre jour, je me suis réveillée avec un certain inconfort qui m’habitait… J’ai donc mis mon stylo sur papier et j’ai laissé émerger les mots suivants… Je me suis sentie tout de suite réconfortée d’avoir pris conscience de ce qui souhaitait s’exprimer et de me rappeler de ma vraie nature. Puissent ces mots vous réconforter et vous donner le courage d’avancer à votre rythme, vous aussi. P.S. La photo de cette publication provient de mon site de photographie, que vous pouvez voir ici.

La médecine de la lenteur nous permet de voir les subtilités dans la lumière, de voir même le beau dans le gris. De s’émerveiller devant le vivant et de prendre conscience qu’on fait partie de ce grand “tout” vivant.

Lorsqu’on va trop vite et on roule à un rythme effréné, on perd les petites saveurs, on oublie de s’arrêter, de respirer, de regarder la beauté. On oublie le sacré et on se sent déconnecté de la vie en nous, de la vie autour de nous.

Et comme tout autour semble vouloir nous maintenir dans ce tourbillon, sans nous en rendre compte, on embarque, on s’engage à jouer le jeu parce que rien ne nous indique qu’il faut faire le contraire.

Sauf que, sans les différentes textures à explorer du doigt, sans les danses de lumière sur nos paupières, sans les arômes et les parfums pour nous chatouiller à l’intérieur, sans les saveurs à déguster, et sans les mélodies que chante la vie, tout devient vide…

Vide de sensualité.

Vide de sens.

J’ai le goût de me sentir pleinement vivante, de croquer à pleines dents dans la vie. De me sentir connectée et allumée.

De frissonner avec chaque caresse du vent.

De me réjouir des chants d’oiseaux comme si c’était l’arrivée du printemps.

De m’arrêter pour sentir le soleil et sa chaleur sur ma peau.

De sentir l’amour qui pénètre mon corps et mon âme; mon coeur qui demeure ouvert malgré mes peurs.

D’accueillir pleinement l’amour, de me sentir aimée et d’aimer profondément.

D’avancer avec curiosité et enthousiasme, prête à rencontrer le prochain défi, tel qu’une nouvelle aventure à embarquer.

D’avoir les étoiles dans les yeux, le jour comme la nuit…

Parce que oui, je suis vivante.

Alors si moi aussi, je suis tombée dans le piège d’aller trop vite, au point que je ne ressens plus rien…

Rappelle-moi la médecine de la lenteur

Rappelle-moi la médecine de la douceur

Rappelle-moi la médecine de l’émerveillement

Et rappelle-moi combien c’est un miracle d’être vivante.